Le sar : sar commun / veirade / sar tambour
Description
Il existe essentiellement 3 races de sar. Le sar commun, que l'on reconnaît aux rayures verticales. Le sar à tête noire ou veirade, que l'on reconnaît aisément à ses deux tâches noires derrière l'ouie et à la queue. Et enfin, moins répandu, le sar tambour, que l'on trouvera plutôt côté océan et qui peut devenir beaucoup plus gros. Ils vivent en banc, il peut arriver que de gros sars soient solitaires.
Sar commun
Habitudes alimentaires
Grâce à sa mâchoire presque aussi puissante que la dorade, le sar peut s'attaquer aussi bien aux crabes et crustacés, qu'aux coquillages et aux vers. J'ai retrouvé une fois un oursin broyé avec pas mal d'épines cassées en morceaux d'1 cm dans l'estomac d'un sar : il n'a peur de rien ! Il lui arrive régulièrement de manger de petits poissons. En pêchant au vif avec un petit gobie par exemple, il peut arriver de piquer un beau sar. Il s'averre qu'ils mangent aussi des algues, pour en avoir retrouvé là aussi dans certains estomacs. Je n'ai jamais essayé de pêcher à l'algue, pourquoi pas.
Spots à privilégier
Les caps, avec leurs roches sont à prospecter, en pêche itinérante. Ils y sont souvent quand la mer tape un peu, afin de manger ce qui est arraché des rochers par les vagues.
Saison
Tout le temps sauf... en hiver.
Meilleur moment dans la journée
A la tombée de la nuit, et durant la nuit. Il profite de l'obscurité pour chasser.
Technique à privilégier
A la calée, mais aussi au bouchon, car le sar évolue volontiers en pleine eau. Même s'il ne rase pas le fond comme la dorade, il n'évoluera pas en surface. Il se déplace à 50cm du fond environ. On peut aussi le prendre à l'anglaise, à la pelote...
La touche et le ferrage
Là, pas de problème, le sar est un combattant qui ne minaude pas. Il se ferre souvent tout seul, il engame facilement. Généralement il assaille sa proie et fait un rush de 4m.
Vous pouvez assurer en ferrant à ce moment là. Attention, le sar est malin, une fois qu'il a compris le piège il va chercher à se caler dans un de ces trous pour casser la ligne. Il faut l'en empêcher, et les rushs seront nombreux. Je vous souhaite de prendre des sars dépassant le demi-kilo, c'est déjà pas-mal et le combat est au rendez-vous.
Attention, d'une digue, il vous faudra peut-être parfois le suivre en évoluant d'un rocher à l'autre, canne en main et fil tendu, car le sar cherche à longer la digue, toujours pour faire rencontrer votre nylon à une roche pour le casser. Soyez prêts !