Le charme qui se dégage de ce petit port de pêche va ravir à coup sûr toute la petite famille. Tout est ici mis en œuvre pour le repos, le calme et la tranquillité des estivants. Le port a su garder toute son authenticité, les pilotis en bois et les estacades en témoignent. Les activités liées à la pêche restent prépondérantes dans la station de L’Aiguillon. La mytiliculture côtoie l’ostréiculture, et bien évidemment la pêche à proprement parler. D’ailleurs, les plus matinaux pourront acheter directement leur poisson (bars, soles, etc.) aux marins pêcheurs qui rentrent de leur tournée. Pour les amateurs de moules marinières, gratinées, ou autres, les moules de bouchot de L’Aiguillon sont un véritable régal. Mais pour les petits pêcheurs que nous sommes, c’est entre la petite jetée et la grande jetée, le long de la digue de défense qu’il faudra aller. Et là bars, soles, anguilles et consorts se retrouveront bientôt dans la bourriche.
Afin de se rendre sur le lieu de pêche, il faut quasiment sortir de la station en prenant la direction de la pointe de L’Aiguillon. Là, tout le long de la digue, on peut à loisir se garer et déballer tout son barda pour sortir de beaux bars de l’eau.
Pour les fous de surf (casting cela s’entend !), la digue est l’endroit le plus indiqué. Une bonne canne de 4,50 mètres et un moulinet à tambour suffiront à taquiner les poissons plats qui évoluent près du fond. Pour les bars, le lancer ramener paraît être un choix judicieux, particulièrement de la petite jetée en sortant du village, car c’est là que se jette le Lay et que cette technique se prête parfaitement à la pêche entre deux eaux. Bien lester son buldo avec de petits plombs est indispensable à cet endroit pour mieux cibler le poisson. Penser également à prendre à la fois des esches et des leurres car les loups sont méfiants vu qu’ils ont l’habitude d’être relancés. Quant aux anguilles, on les attrape facilement au même endroit au ver de vase avec un simple montage de fond bien ficelé avec les plombs adéquats, du lourd s’il vous plaît. De la grande jetée, on ira facilement à la recherche des congres avec des encornets au bout de l’hameçon, ces carnassiers en sont friands. Et un dernier petit conseil, toujours veiller à la fraîcheur de l’appât dans la mesure où le “nez” de l’animal y est particulièrement sensible. Si avec tout ça on rentre bredouille, on est toujours à même de traquer la friture en bordure de l’eau, mieux vaut cela que rien du tout !